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Projet juillet 13, 2022

Comment l’Établissement de Forêts Sacrées Peut Sauver les Forêts de l’Est du Cameroun

Auteurs:

Le Cameroun possède l'un des plus grands massifs forestiers du avec des forêts couvrant environ 45% du territoire national, dont 22% de la superficie nationale est classée en aires protégées. Entre 1995 (7%) et 2011 (18%), le réseau national d'aires protégées s'est considérablement développé et couvre les forêts humides, les forêts sèches et les mosaïques forêt-savane.

Malgré les efforts des autorités publiques et privées, la conservation fait face à plusieurs contraintes dont le très faible taux de surveillance dû à l'insuffisance du nombre d'éco-gardes. Dans les pays africains où elles existent, les forêts sacrées constituent la méthode traditionnelle de conservation de la biodiversité. C'est le cas au Cameroun dans la région de l'Ouest où elles permettent de protéger des écosystèmes ou des habitats particuliers et présentent ainsi des aspects positifs, susceptibles d'enrichir la politique nationale en la matière (FAO).

On ne peut y pénétrer que si l'on est autorisé par l'autorité traditionnelle qui en est le garant. Cette enquête vise à identifier les mécanismes mis en place par les populations de Fondjomekwet (Haut Nkam), Bazou (NDE) et (NDE) et Dschang (Menoua), pour valoriser et préserver ce patrimoine. Conformément aux exigences du Sommet Mondial sur le Développement de Johannesburg, Afrique du Sud (2002). A l'inverse, dans les régions de l'Est et du Sud, notamment dans le département de l'Océan, les peuples autochtones, bien qu'intimement liés à la forêt, assistent impuissants à la disparition de celle-ci du fait de l'exploitation illégale.

Ils réclament l'institutionnalisation de leurs propres chefferies et intègrent la notion de territoire pour préserver la forêt comme garantie de la protection de leur identité culturelle et donc de la biodiversité.

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