Devenu une cachette des plusieurs milices armées, miné par le braconnage et le trafic des espèces protégés aussi végétales qu’animales en plus de la forte demande en bois énergies pour les populations riveraines ; le plus vieux parc de la RDC, qui a fait la gloire du pays à l’époque du zaïre, est devenu l’ombre de lui-même au cours des décennies 1990-2010. Ce patrimoine mondial classé en péril a frôlé même le déclassement du patrimoine mondial car toutes les espèces y étaient menacées de disparition. Le parc était devenu un mouroir pour les civils qui fréquentent la route qui le traverse. Puis un homme en a pris la gestion, monsieur Demerode, un belge dont les efforts commencent à payer. Le tourisme a repris, la population des gorilles augmente, certains animaux comme les éléments qui avaient fui craignant l’insécurité reviennent d’eux-mêmes. Le parc est clôturé pour limiter les effets des animaux sauvages sur les cultures vivrières des populations riveraines. Un investissement dans les énergies vertes pour diminuer la pression anthropique sur le parc. Des centrales hydroélectriques fournissant du courant low cost. Le braconnage et les milices sont réprimés au prix des vies des rangers qui meurent dans des combats contre ces hors la loi. Certes que beaucoup reste à faire mais ce qui a été fait jusque-là c’est à quel prix et est-ce que ça vaut la peine ?