Dans la commune côtière de Campo au sud du Cameroun, le projet « Camvert » n’a pas fini de défrayer la chronique. Le projet d’aménagement de la plus grande palmeraie d’Afrique centrale étendu sur 50 000 hectares de forêt, soit l’équivalent de trois fois la ville de Yaoundé, est la cible de vives dénonciations de la part des ONG environnementales et de certaines populations locales.
Malgré les garanties environnementales et sociales promises par les promoteurs de ce projet, l’exploitation durable de la palmeraie, la construction d’une école, d’un centre de santé, ainsi que la création de 8000 emplois directs et près de 16 000 emplois indirects, Camvert demeure aux yeux des ONG et de certaines communautés locales, l’illustration du mythe de la conversion durable des forêts. Selon ces dernières, ce projet doit être arrêté. Elles évoquent comme raisons, la violation de la règlementation forestière en vigueur au Cameroun, des risques de pollution environnementale et un danger climatique en raison de l’étendue de forêt (50 000 ha) dont le projet entend défricher, durant son processus d’implantation.
Dans cette autre production du magazine Environnementales, nous établons sur la relation entre communauté de Campo et préservation de la forêt dans le bassin du Congo, les risques environnementaux attribués au projet Camvert, et les actions préventives prévues par l’entreprise agroindustrielle.